Les océans produisent la moitié de l’oxygène que nous respirons; non seulement ce grand bleu nous fournit de l’air pur et essentiel à notre survie, mais en plus il absorbe une quantité substantielle du surplus de carbone et de chaleur que nous produisons. Dû à des activités humaines non durables comme la surpêche ou la pollution, ce système écologique unique est malheureusement en détérioration rapide et, plus alarmant, avec des conséquences majeures sur son système d’adaptation et sa potentialité à offrir des ressources naturelles.
La surface océanique appartenant à la Haute Mer, et se trouvant donc hors des contrôles judiciaires nationaux, est équivalant à la moitié de la surface de notre planète. Il existe pour ces zones certaines règles, mais en raison d’une application chétive ou absente on pourrait comparer la Haute Mer à un état défaillant. Si nous ne nous engageons pas à effectuer des changements fondamentaux à court et à long terme, les impacts sur la moitié de notre planète auront des conséquences irrémédiables.
Ce défi a depuis des nombreuses années été repris par des défenseurs environnementaux, des chercheurs et des scientifiques, il est temps que ce projet soit élevé à un niveau multidisciplinaire engageant toute partie prenante pour assurer une fonctionnalité et une protection durable de cet écosystème avec toute sa biodiversité.
Il existe des nouvelles technologies en ligne avec cette approche qui permettent non seulement de sauvegarder notre nature mais qui sont aussi financièrement et commercialement rentables.
Des initiatives comme par exemple carbone bleu offrant des possibilités d’investissement au secteur privé, assurant ainsi tant une protection que des ressources financières indispensables. La mise en œuvre d’un nouvel accord pour l’application de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer pourrait entraîner une base juridique pour la protection des océans à grande échelle.
L’analyse de la fonction particulière du cœur de ce cycle de vie de notre planète est un élément clé pour obtenir une concordance avec la nature et engendrer ainsi une abondance naturelle tout en gardant une résilience nécessaire. La gouvernance internationale des mers jouera un rôle crucial dans la durabilité globale.
Notre engagement envers ce défi est essentielle, autant pour notre survie que pour celle de milliers d’autres. Il est temps d’agir.
[/container][/vc_column][/vc_row]